Fun Radio a t-elle truqué les audiences radio ?

  • Rédaction
Fun Radio a t-elle truqué les audiences radio ?

C'est un scandale qu'a révélé Jean Marc Morandini sur son blog, ce mercredi. En effet, Fun Radio est accusée d'avoir eu recours à des méthodes malhonnêtes pour truquer ses audiences. Une pratique que dénonce les plus grands concurrents de la station ; NRJ, Lagardère Groupe (Europe 1, Virgin Radio, RFM), Skyrock, et RMC. Cela va jusqu'à ce que ceux-ci demandent la non publication des audiences radio du printemps, prévues pour le 12 juillet. On vous explique tout

Au cœur de cette affaire, l'animateur de la matinale de Fun Radio, Bruno Guillon. Il a cette année multiplier les appels à mentir auprès de Médiamétrie pour doper les audiences, et ce à l'antenne. "Vous pouvez dire Fun Radio même si vous ne nous écoutez pas", "Vous pouvez écoutez NRJ, mais si on vous demande, dites que vous écoutez Fun Radio", "Il faut mentir", "Même si vous êtes parti écouter Skyrock pendant les pubs, dites Fun Radio" : ce sont ces passages qui ont créé la polémique. Car effectivement, Médiamétrie procède par sondages téléphoniques pour définir les fameuses audiences radio.

Le CESP, Centre d'Etude des Supports de Publicité , confirme que ces appels au mensonge ont eu une influence sur les résultats d'audience ... Médiamétrie est en train d'enquêter pour démontrer si oui ou non cela a eu un impact sur les scores.

Fun Radio a, dans un communiqué, réagit à cette polémique, dénonçant une attaque "proprement calomnieuse et dénuée de fondement. La station annonce également porter plainte contre Alain Weill, Denis Olivennes et Jean Paul Baudecroux pour des propos que les patrons ont tenu ce vendredi matin sur Europe 1...

Fun Radio a découvert hier soir les accusations de certains de ses concurrents directs - en tête desquels ses principaux concurrents, les groupes NRJ et Lagardère Active - portant sur une soit-disante manipulation du recueil de l’audience radio mesurée par l’institut Médiamétrie.
L’attaque menée contre Fun Radio est proprement calomnieuse et dénuée de fondement. Elle est portée par une coalition de radios majoritairement en baisse sur les derniers sondages. Cette attaque est sans doute menée parce que Fun Radio connait un immense succès et une progression ininterrompue de ses audiences depuis 5 vagues, à savoir plus d’un an.
Les faits concernés porteraient sur la matinale de Fun Radio, émission à tonalité humoristique et « potache », à destination d’un public jeune, dans laquelle son animateur Bruno Guillon a, à plusieurs reprises, incité ses auditeurs à prendre le temps de répondre aux enquêtes menées par l’institut de mesure Médiamétrie. Cette pratique ne répond évidemment à aucune volonté frauduleuse, l’intention de l’animateur étant d’encourager ses réels auditeurs à manifester leur attachement à leur station, de même que le font les autres stations FM. Nos concurrents font état de « centaines de messages » litigieux. Il n’y a à notre connaissance que trois messages sur une période de 5 mois, de septembre à janvier dernier, qui peuvent être discutables dans leur forme, mêmes s’ils ont été prononcés de façon humoristique. Nos accusateurs pratiquent dans ce domaine un amalgame inacceptable et préjudiciable.
Fun Radio n’a, lui, jamais contesté les résultats des autres radios, ni remis en question la validité de la mesure d’audience, même lorsque ses résultats ont été moins bons, à certaines époques. Il s’agit donc d’une opération concertée de dénigrement menée par ses principaux concurrents visant Fun Radio et son principal animateur, Bruno Guillon. Cette attaque est aussi la poursuite par certains acteurs d’une politique répétée de déstabilisation de la mesure d’audience du média radio.
En contestant le libre arbitre des auditeurs de Fun Radio, nos concurrents manifestent leur mépris pour ces derniers.
En conséquence, Fun Radio se réserve le droit d’engager toute action judiciaire pour faire valoir ses droits.

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