Maitena Biraben s'exprime pour la première fois depuis la rentrée
-
C'est sa première interview depuis la rentrée. Maitena Biraben s'est ce jeudi exprimée sur France Inter dans L'Instant M. Une interview d'une dizaine de minutes où elle répond aux nombreuses critiques de la presse et des téléspectateurs par rapport au nouveau Grand Journal.
Maitena Biraben ne voulait pas du Grand Journal ... tel qu'il était avant, avec Michel Denisot puis avec Antoine de Caunes. Ca ne lui ressemblait pas, explique t-elle. D'ailleurs, elle affirme avoir voulu qu'on change le nom de l'access de Canal, ce que n'a pas voulu la chaîne. Concernant maintenant les audiences du Grand Journal, historiquement basses, elle déclare: "On n'est pas satisfaits des audiences. Elles devraient être bien plus hautes. Elles vont le devenir ! Tout va bien les gars ! Tout va bien !".
Et évidemment, Maitena Biraben n'a pas pu échapper au cas Bolloré. "Vincent Bolloré n'est pas dans mon oreillette et j'ai un cerveau. "Vincent Bolloré ne m'a jamais appelé pour me demander quoi que ce soit sur cette émission. Il n'a jamais appelé les producteurs pour leur demander quoi que ce soit. Il n'intervient pas dans l'éditorial. C'est nous qui décidons de ce que nous faisons.", déclare-t-elle au micro de France Inter.
Ensuite, en toute fin d'émission, elle a tenu à répondre aux propos de Charline Vanhoenecker, qui a traité l'animatrice de Canal+ de "domestique" de Vincent Bolloré, sur France Inter. Elle lui répond par ces mots : "J'ai grandis face au mépris et aux donneurs de leçons. Je voulais venir ici, avec vous, à France Inter, parce que vous bossez bien mais aussi parce que c'est ici qu'il y a eu la plus grande expression du mépris. Je parle pour tout les salariés de Canal et de I>Télé. Que faut-il faire pour ne pas essuyer votre mépris ? Il faut démissionner ? Nous ne le ferons pas !". Par ailleurs, Maitena Biraben affirme avoir le soutien de la chaîne.